· 

Mon enfant ne veut plus aller à l'école, quelle aide peut apporter la sophrologie?

" je ne veux plus y aller !"

Combien d'enfants ont déjà exprimé leur profond souhait de ne plus aller à l'école? Combien d'adultes y prêtent réellement attention?

 

Que faire quand on sait que son enfant éprouve de réelles difficultés à aller dans cet endroit pensé et construit pour lui  qu'on appelle école? Comment se défaire en tant que parent, de tout sentiment de culpabilité dans cette situation?

 

Autant de situations que bien des parents connaissent et se trouvent dans l'obligation de minimiser, au risque sinon de passer pour un parent qui se ferait mener par le bout du nez par son enfant tyrannique et manipulateur... 

 

Qui n'a jamais entendu cette phrase dans la bouche de son enfant?

 Après les angoisses du premier jour d'école de votre enfant, (qui par ailleurs s'est plutôt bien passé), vous vous êtes dit que le pire est derrière vous. La peur de savoir qui sera sa nouvelle maitresse, et quels copains seront dans sa classe, s'est vite dissipée; Vous avez même été heureux d'apprendre de sa bouche le soir même de la rentrée: " Finalement, ça a été aujourd'hui."...

 

oui MAIS...c'était sans compter sur la suite, les jours qui défilent, et la compréhension chez votre charmant bambin, qu'il soit grand ou petit, qu'il va devoir y retourner tous les jours ET dans les mêmes conditions:  et c'est bien là toute la problèmatique:

  • Si tout se passe bien pour lui, les jours défileront, avec plus ou moins de vagues et d'agitation mais  sa vie scolaire se déroulera j'ose dire normalement. 
  • Mais s'il rencontre des difficultés, c'est autre chose. L'enfant changera sa relation à l'école : Peut-être pourrait- il encore supporter ça de temps en temps, quand il s'en sent capable, quand il est en forme, pas trop fatigué. Le problème c'est qu'il va devoir le supporter tous les jours, qu'il soit d'accord ou pas, et là c'est une autre histoire. Alors il vous exprime timidement parfois, ou avec rage et désespoir, le grand désarroi dans lequel il se trouve rien qu'à l'idée de penser d'aller à l'école. 

Doit-on réellement  y prêter attention?

 

"je ne veux plus y aller"...Cette phrase est au premier abord anodine. Qui n'a jamais dit ne pas avoir envie d'aller au travail et préférer rester tranquillement à la maison? Alors pour certains d'entre nous on pose une journée de RTT ou de congés, et on peut souffler un temps. Pour d'autres c est inconcevable, alors on retourne au travail encore et encore; On continue, on fait semblant mais au fond on est épuisé; On devient de plus en plus fatigué, moins performant, moins concentré, notre humeur quotidienne en prend un coup (les collègues d'ailleurs nous le font bien savoir...)... bref, on n'est pas au meilleur de notre forme, mais en tant qu'adultes, on "encaisse", jusqu'au jour où notre corps parle pour nous: mal de dos, maladie aigüe, insomnie... 

 

L'enfant encaisse et imprime toutes les expériences désagréables dans son corps

 

Au début, l'enfant va peut-être tenter de s'exprimer, plus ou moins fort selon sa personnalité et selon l'écoute qu'il reçoit. En fonction de son ressenti face à l'école - et je ne parle pas de la réalité de ce qu'il vit, je parle bien de ressentis -  cette phrase  "je ne veux plus y aller " sera chargée  émotionnellement parlant d'intensités différentes. Au fond de lui, il bouillonne, mais ne sait pas comment faire, ni quoi faire pour changer les choses.  

Il va tenter de réagir, et de trouver des solutions face à cette situation désagréable pour lui. Il va tester bien sûr ses premiers référents: ses parents. Tester ou chercher de l'aide??? c'est là toute la question.

Si un enfant exprime son refus d'aller à l'école, alors qu'il est malade, fatigué, on comprendra plus facilement. Selon le parent, la réaction sera différente. Mais il y a de fortes chances que l'enfant échappe à l'école un ou deux jours.   

Par contre, en dehors de toute difficulté qui pourrait apparaitre comme singulière, comme une explication plausible à ce refus, le parent mettra de force son enfant à l'école... et c'est là que la vigilance s'impose; Un enfant qui ne veut plus aller à l'école, alors qu'il n'y aurait pas de raison évidente au premier abord: cela doit questionner. Posez-vous un instant, et écoutez votre enfant; que dit-il?

 

 

Posez vous un instant pour écouter votre enfant...

Au mieux, votre enfant va se confier: Il va vous expliquer ses ressentis, d'ou vient son aversion pour l'école. Et là il faut être très prudent: prudent à ce qu'il exprime, à ce qu'il vous montre, à ce qu'il murmure à mi- mots et prudent à votre propre réaction quand vous avez recevoir ses aveux.

Au pire, il minimisera, il se taira, restant prisonnier dans son silence, voire mentira, en disant qu'il ne se passe rien du tout. La prudence s'impose sur tout ce qu'il n'ose pas vous dire, par peur de votre réaction, par honte, mais aussi parfois, parce qu'il veut vous protéger, et  ne veut pas vous faire souffrir. l'observation de l'enfant de son comportement devrait vous renseigner sur la véracité de ses propos.

 

Si on prend un temps pour réfléchir à ce qu'un enfant vit à l'école: il a des copains, un référent (sa maîtresse), sa classe (son lieu de vie). Il apprend des nouvelles choses, expérimente des nouvelles méthodes de travail, pratiques des sports différents. Il y découvre la vie en société avec ses pairs, les règles et les interdits de l'école. Il prend conscience de son autonomie et de ses capacités qu'il va devoir accroitre au fil des années. il découvre les notions d'empathie, d'entraide, les premières amitiés. 

 

Tout ceci a l'air particulièrement bénéfique pour l'enfant et tout le monde se réjouirait si ça se passait toujours comme ça. 

A l'école, l'enfant va découvrir d'autres notions tout autant importantes pour son développement: la patience, le respect , l'attente, le devoir de renoncer à sa toute puissance (faire ce qu'il veut comme il en a envie)..Si ce n'est que l'apprentissage de tout ce dogme lié à l'école qui le dérange, alors au fur et à mesure, l'enfant va intégrer ces notions. Même s'il n'est pas ravi, il va progressivement comprendre l'intérêt de respecter les règles, si ce n'est au moins de ne pas se faire disputer par sa maitresse, puis par la suite par ses parents. La peur de décevoir peut être un frein à la transgression de certaines limites. 

 

Seulement, l'enfant va être confronté aussi à une certaine forme de brutalité. Et oui, les enfants ne sont pas toujours tendres envers les autres: les bousculades, même si ce n'est que pour jouer, les moqueries quotidiennes sur une différence physique par exemple,  les mises à l'écart de la part de certains "copains" à la récréation, les mensonges racontés à l'ensemble de la classe sur l'enfant pour l'isoler encore plus, des insultes qui malheureusement sont connues par les plus jeunes.... autant d'évènements revenant encore et encore, comme des violences ordinaires qui sont de véritables TUE L'école pour les élèves qui y sont la cible. 

Pour infos: le harcèlement scolaire touche plus de 700 00 élèves, toutes catégories sociales confondues. (source enquête vicitimation 2015-DEPP). Le cyber- harcèlement est encore plus présent chez les plus grands et plus insidieux. il s'immisce dans la vie du jeune, 7j/7, 24h/24. 

 

3 caractéristiques se retrouvent dan le harcèlement: la violence physique et/ou verbale, la répétitivité de ces évènemenst, et l'isolement progressif qui fait que la victime se retrouve dans l'incapacité à se défendre, ne pouvant compter sur aucune aide.

 

La symptomatologie chez l'enfant harcelé est variée: refus d'aller à l'école, perte de confiance en soi, baisse des résultats scolaire, baisse d'estime de soi, troubles du sommeil, troubles alimentaires sous toutes ses formes, perte des centres d'intérêts, repli sur soi, isolement, idées suicidaires....

 

Pour l'unicef, un enfant sur deux serait concerné par le harcèlement scolaire dès l'âge de 7 ans. 

 

 

Je ne parlerai pas ici des violences verbales de certains professeurs. Mais, malheureusement,  il faut avouer que parfois les adultes peuvent être aussi à l'origine du mal-être des enfants à l'école. J'ai eu moi-même l'occasion, dans ma vie de maman, de voir à quel point l'attitude et le discours de certaines maitresses pouvaient être destructeurs pour les enfants. 

Fort heureusement,  j'ai rencontré davantage de formidables professeurs, pour qui le bien- être des enfants restait une  priorité. 

 

Alors que faire quand son enfant ne veut pas aller à l'école?

N'ayez pas peur de poser des questions directes à votre enfant

  • Profitez d'un moment de calme, où vous risquez de ne pas être dérangés.
  • Commencez par lui dire que vous avez remarqué un changement dans son comportement, et que vous le trouvez triste ces derniers temps. 
  • Demandez lui comment  il se sent,  et s'il a une idée de ce qui le met dans cet état.
  • Laissez le finir s'il vous parle, sans l'interrompre, même si ce qu'il dit vous touche.  
  • Ne le jugez pas, et rappelez lui combien vous l'aimez. 

 

La première chose à faire est d'en parler directement à votre enfant.

  • Essayer de lui faire raconter les différents moments de sa journée : pour cela poser lui des questions ouvertes, et éviter les questions fermées. Par exemple, demandez lui ce qu'il a préféré comme activité à l'école et pourquoi? et pas seulement sa journée s'est bien passée ? 
  • Prenez un temps après l'école pour être ensemble: Intéressez-vous à ce qu'il est entrain de faire, même si cela vous demande un réel effort. 

Si cela perdure, il faut en parler à sa maitresse, sans attendre top longtemps. Il serait préférable aussi d'aller à la rencontre de toutes les personnes qui peuvent s'occuper de lui (en fonction de l'âge de l'enfant) : ATSEM,  centre de loisirs, cantine.

L'idée est de recueillir leur avis, se renseigner auprès d'eux pour savoir comment ils perçoivent votre enfant dans ce milieu scolaire. 

Quelques questions centrales à poser sont nécessaires: 

  • A t-il des copains dans la classe? Semble t-il être apprécié?
  • Participe t-il aisément en classe? Répond-t- il spontanément aux questions de la maitresse? 
  • Comment se passent les temps de récréation, et les temps de cantine? Reste t-il seul , y a t-il déjà eu des problèmes? 

 

Comment aider son enfant à mentir mieux à l'école et lui redonner le gout de l'école?

1. DIALOGUER.

La première des choses est de rendre le dialogue possible entre votre enfant et vous. Laissez-le pouvoir exprimer ses ressentis librement auprès de vous:  laissez le parler, sans l'interrompre, même si son discours semble décousu ou irréel, et même si vous ressentez de l'agacement face à ce qu'il exprime; Laissez couler ses larmes en les accueillant, simplement tout en étant présent à ses côtés , sans lui demander d'arrêter de pleurer. Soyez attentif à ce qu'il dit ou laisse entendre: les difficultés viennent-elles des apprentissages? des amis? des professeurs? ou d'un sentiment plus interne et profond de votre enfant de ne pas y arriver, de ne pas être à sa place, ou de ne pas être à la hauteur des espérances des adultes. 

 

2. DECULPABILISER

Quand notre enfant va mal, on se demande ce qu'on a fait de mal (ou pas fait), ce qu'on a dit (ou pas dit). Mais je crois en tant que parent, et au delà de tout jugement, que nous faisons ce que nous pensons être le meilleur pour notre enfant.  Peut-être passons nous à côté de ses peurs? peut-être que nous minimisons ce qu'il vit, lui, dans sa réalité d'enfant? peut-être n'avons nous pas perçu l'intensité de son angoisse ? Oui, c'est vrai, peut-être sommes- nous passer à côté parfois... Mais le principal est d'en être conscient aujourd'hui"hui et de réagir.

 

Nous ne  Sommes pas Parfaits... et tant mieux! nous aussi en tant que parent nous avons le droit à l'erreur. Par contre nous avons le devoir de faire un effort pour y remédier dès que nous en prenons conscience. Alors arrêtons de nous juger trop sévèrement en se lamentant sur nos lacunes, et faisons un effort pour écouter, et recevoir ce désarroi auquel notre enfant doit faire face tous les jours...cette écoute sans moquerie, sans minorer, sans  sous- estimer ce qu'il nous expose. Surtout ne pas nier les émotions qui y sont liées: mais davantage accompagner l'enfant à poser les mots sur ses ressentis. La reconnaissance des émotions pour l'enfant, qu'il soit harcelé ou non est une étape cruciale qui lui permettra par la suite de mieux comprendre pour agir différemment. 

N'oublions pas que l'imitation est l'une des clefs dans l'éducation: prendre un temps en famille pour  partager les bons moments comme les moments difficiles de chaque journée invite les enfants à se confier plus spontanément et librement au sein de la cellule famille. 

 

Pensons un instant à une journée de travail exécrable que nous serions entrain de raconter à notre conjoint, pour l'entendre nous dire à la fin:"Tu exagères, c'est pas si terrible que ça! En plus, tu l'as cherché quand même! Avec toi, c'est toujours pareil, , faut toujours que tu te fâches avec tout le monde..."..... Ça donne pas vraiment envie de revenir une prochaine fois pour chercher du réconfort auprès de la personne tant aimée...

 

3 REAGIR

Bien évident, en ce qui concerne l'enfant, les parents demanderont un rendez-vous avec le corps enseignant, pour savoir si ces personnes qui gravitent autour de l'enfant régulièrement ont une autre vision de la situation; En fonction des éléments apportés, des réajustements pourront être envisagés. 

en cas de symptômes psychiques, vous pourrez aussi contacter votre médecin traitant qui pourra être en mesure de dialoguer avec votre enfant, et peut être poser un diagnostic plus précis sur les angoisses ressenties de votre enfant. 

 

Si cela perdure ou empire, Il faudra certainement un suivi, c'est à dire une aide extérieure à la famille pour accompagner l'enfant en toute neutralité, et lui garantir la confidentialité dans les échanges auquel il a le droit.

Sera t-il aussi nécessaire pour les parents de bénéficier eux aussi d'une aide extérieure pour:

  • y voir plus clair, se défaire de tout sentiment de culpabilité qui ne fait qu'entraver la relation avec son enfant, et aveugler les possibilités d'actions des parents; 
  • pouvoir librement s'exprimer sur ses PROPRES angoisses, sans craindre que les propos tenus puissent se retourner contre soi ou pire contre son propre enfant;
  • Simplement avoir un lieu où déposer "son fardeau" pour se sentir plus léger afin de renforcer notre état d'être et notre présence dans notre foyer. 

Le suivi pourra être psychologique, ou sophrologique ou les deux associés. 

 

liens utiles:

  • 3020 "NON au harcèlement", le numéro de la ligne d'aide officielle, gratuite, du ministère de l'Education nationale.
  • Renseignez-vous également après des associations spécifiques: phobie-scolaire.org

 

Et l'apport de la sophrologie dans tout ça:  Une aide précieuse pour retrouver  harmonie et sécurité

 

En sophrologie, l'enfant sera invité à parler sur ses ressentis :comment ça se manifeste? et dans quelle partie du corps? Le but est de vivre les séances, et de laisser parler son corps, simplement en étant à l'écoute de ce qui se manifeste. L'objectif de la sophrologie est le comment et non le pourquoi? il n'y a aucune notion de réussite , aucune évaluation, et donc aucun échec n'est possible. il s'agira simplement à inviter l'enfant à mettre des mots sur ses propres maux: un mal être chez l'enfant s'accompagne comme chez l'adulte de différents troubles: une boule dans le ventre, une envie de vomir, des maux de tête, des difficultés à respirer....etc.

 

A travers la sophrologie, l'enfant va se reconnecter à ses propres ressources. Au travers des exercices dynamiques associés au souffle,  il va re-découvrir son corps dans la détente, et non plus dans la crispation et la tension quotidienne. Il va pouvoir apprendre des exercices pour relâcher les tensions corporelles et émotionnelles. Il va intégrer le calme et retrouver un apaisement physique et mental.

 

               "Toute action positive sur le corps a une action positive sur le corps et vice versa" Alfonso Caycedo

 

Une fois le mental calmé,  l'enfant va progressivement ouvrir son champs des possibles : grâce aux visualisations menées par le sophrologue qui prendra soin d'induire le moins possible et de faire différentes propositions dans son discours (le terpnos logos), l'enfant ira puiser une capacité dont il  a besoin au moment donné pour déposer cette situation stressante.

 

Le sophrologue aidera l'enfant à identifier les émotions qui le traversent, à comprendre leurs mécanismes et leurs manifestations; Ainsi il mettra à disposition de l'enfant  des outils adaptés à sa problématique spécifique, pour qu'il puisse accueillir ses ressentis, et surtout poser un autre regard plus objectif sur la situation qu'il vit.

 

Grâce à la sophrologie, l'enfant pourra retrouver confiance en lui, et dans ses capacités pour faire face à des évènements qui l'angoissent : il sera notamment en capacité de réduire l'intensité de son stress,  en utilisant des exercices de respirations, d'ancrage, et des techniques spécifiques. 

 

il sera en mesure de lâcher prise sur des évènement sur lesquels il ne peut avoir d'actions directes, pour mieux se concentrer sur ceux où il reste pleinement acteur.

 

il retrouvera surtout du SENS dans sa vie,  en se raccordant à ce qu'il aime, à ses centres d"interêts  perdus dans cette spirale infernale; retourner à ses premières passions, à ce qui le fait vibrer, à ce qu'il l'anime.... éclaircir son avenir, dégager ses pistes d'actions, se sentir moins isolé dans son monde.

 

Au mieux, la sophrologie lui rendra simplement la vie plus facile, à condition qu'il la pratique de manière régulière, car l'entrainement de la répétition vivantielle est la seule garantie d'un changement opérable ressenti. Harmonie et sécurité l'attendent au bout du chemin.  

Au pire, il aura pris un temps à respirer de manière à se détendre un peu plus, et de se poser simplement dans le moment présent. Alors, au final, l'expérience peut se tenter, non? 

 

 

Petite séance d'ancrage: Debout, les pieds écartés, les bras le long du corps, la tête droite, les épaules relâches. Je ferme les yeux. 

Je me concentre sur ma respiration: j'inspire, je gonfle mon ventre, j'expire, mon ventre se dégonfle. 

Je reste attentif aux sensations, à mes pensées que je laisse flotter comme des nuages dans le ciel. 

Je ressens mes points d'appui: je porte toute mon attention sur mes deux pieds. A chaque fois que je souffle, mes pieds s'enfoncent davantage dans le sol. Je sens mes pieds s'ancrer fortement dans le sol, comme les racines d'un arbre. 

A chaque inspiration, je sens l'énergie qui remonte dans mon corps: comme la sève d'un arbre, cette nourriture interne qui lui permet de grandir, de se déployer avec force et équilibre. 

Je sens mon tronc (mon torse), mes branches (mes bras), je ressens la cime de cet arbre (ma tête). Je prends un temps pour ressentir mon corps parfaitement ancré, mon corps dans sa globalité. 

Et je vais commencer à bouger: bouger tranquillement, mes bras, mon torse, mon bassin, à l'image des branches d''un arbre qui bougent avec le vent. Mes pieds eux, restent bien collés, ancrés dans le sol. Je ressens la solidité de mes appuis, la force des mes deux jambes, leur équilibre.

Et les mouvements se font de plus en plus rapides et plus amples, comme s'il y avait une tempête: le vent se déchaîne, mes bras-branches, mon trou tronc bougent dan tous les sens. Mais  je reste parfaitement ancré, solidement sur mes deux pieds. Même si  je suis bousculé, tel un arbre dans la tempête, je ne casse pas, je ne plie pas, je reste debout, solide et fort, face à l'adversité. . 

Puis le calme revient, et mes bras et mon torse reprennent tranquillement leur place. 

Je reviens au calme.... je suis au calme. Et je profite de cet instant pour ressentir la force, l'énergie et la solidité de mon corps.

j'inspire, j'ai confiance en mes appuis, je souffle, je diffuse cette confiance dans l'ensemble de mon corps. j'observe toutes les sensations dans mon corps: chaleur, fraicheur, picotement, calme, pensées...

je prends le temps pour ressentir toutes les parties de mon corps: mes pieds, mes jambes, mon basin, mon torse, mes épaules, mes bras, ma tête.

Je peux bouger chacune des parties de mon corps. Je prends une grande inspiration, pour remettre du tonus partout dans mon corps. Quand je me sens prêt, j'ouvre les yeux. Et je prends un instant pour percevoir les changements, les sensations, sentiments qui émanent après cette séance. j'ouvre les yeux en posant un nouveau regard sur moi même, et le monde qui m'entoure. 

 

Écrire commentaire

Commentaires: 0