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comment favoriser l'autonomie du jeune enfant?

L'autonomie chez le jeune enfant?

Comment définir l'autonomie

En discutant avec les parents de jeunes enfants de moins de trois ans, je suis souvent surprise de voir que les parents sont étonnés, voire s'offusquent quand je leur parle d'autonomie pour leurs enfants.  Comment un enfant aussi petit pourrait être autonome? Un bébé peut il être autonome?

 

Mais avant tout, qu'est-ce-que l'autonomie chez un enfant? En tant que parent puis-je avoir une action sur son autonomie? Puis -je favoriser son autonomie ou au contraire la freiner? 

Autant de questions qui me semblent nécessaires de creuser pour mieux comprendre les enjeux qui se s'élaborent très tôt entre les parents et leurs enfants par rapport à  cette capacité d'autonomie de l'enfant.

Définition de l'autonomie.

L'autonomie c'est la capacité à faire seul les choses... J'ajouterai qu'être autonome, c'est aussi être capable d'aller chercher de l'aide adéquate ( objet ou personne) si j'en ai besoin pour réaliser une action.

Etre autonome, c'est déjà se sentir capable de réaliser un acte, c'est appércier toute la confiance en ses capacités.  La confiance en soi joue un rôle fondamental dans la notion d'autonomie. 

Etre autonome c'est avoir envie d'accomplir quelque chose, c'est prendre du plaisir de faire, d'être dans l'action. C'est savourer par la suite ce sentiment de fierté qui permet de nourrir l'estime de soi après la réalisation de ce geste ou cette tâche.  

Alors comment ça se passe pour le jeune enfant? 

Pourquoi parle t-on d'autonomie chez les bébés? Tout simplement parce que l'autonomie est la Capacité par excellence que tout être humain a besoin d'explorer pour se sentir en vie, pleinement exister au monde.

 

Le bébé, considéré comme une personne.

En 1973, le pédiatre T Brazelton énonce les nombreuses compétences des bébés. Il a observé les nouveaux nés, identifiés leurs réactions, leurs comportements; Il a été le premier à parle du bébé comme une personne à part entière. A la suite de ces travaux, il a créé l'échelle de Brazelton, qui permet de mieux comprendre le bébé, de décoder les signaux qu'il envoie pour permettre à l'adulte d'y répondre de manière adéquate. Sur cette échelle, on retrouve différents éléments : la motricité du bébé, l'interaction du bébé avec les visages et les objets, les processus calmants et auto calmants,  toutes les réactions involontaires du système autonome. 

 

A travers cette échelle, le monde s'est rendu compte que le bébé dès la naissance possède des compétences qui lui sont propres, et individuelles. Ce n'est pas un être humain en miniature qui a un disque dur vierge qu'il va falloir remplir ! Dès sa naissance, le bébé possède un éveil sensoriel unique. Son tempérament est  bien déjà individualisé, et les parents le disent avec beaucoup de simplicité: "lui, il n'est pas comme sa soeur, c'est un gros dormeur" ou "elle est différente de son frère, elle pleure souvent". 

 

Savoir décoder les mimiques et gestuelles du bébé, comprendre ses besoins pour y satisfaire, est essentiel pour son bon développement. Si on prend quelques instants, on réalisé facilement que le bébé a des facultés pour entrer en relation avec l'autre et avec le monde:  il est sensible au toucher et à l'odorat; Sa vision est plutôt restreinte à ses débuts (il voit en blanc et noir à moins de 20 cm à la naissance); Puis sa motricité va se développer de manière exponentielle, elle qui est tellement critiquée à ses débuts. Elle est pourvue de nombreux réflexes qui seront le socle de sa motricité globale et fine. 

 

Quelles sont les 3 grandes compétences du nourrisson?:

- les réflexes archaïques: Ce sont des mouvement automatiques involontaires présents dès les premiers semaines de vie chez le nourrisson. Les médecins les testent pour apprécier le bon développement du système nerveux et d'un tonus musculaire satisfaisant. on retrouve :

  • le réflexe de la marche impressionne toujours les parents:  le nourrisson se met à marcher en levant les pieds l'un après l'autre quand le médecin le tient en position verticale.
  • Le réflexe de moro est une véritable réflexe de protection où le bébé va remettre à crier en déployant ses deux bras en extensions quand il se sent lâche en arrière.   ces réflexes disparaissent vers 2 mois.
  • le réflexe de grasping permet l'enfant de refermer automatiquement ses poings pour s'accrocher  
  • le réflexe de raptation permet au bébé de ramper sur le sol

- la capacité à s'alimenter: le réflexe de fouissement permet au bébé de s'alimenter au sein, en se dirigeant quelque minutes seulement après la naissance vers le sein de sa mère. Le réflexe de succion, que ce soit au sein ou au biberon, permet au bébé de têter pour se nourrir (la succion sera alors totalement différente active au sein, et passive au biberon). Au sein, il reste complètement autonome dans la capacité de se nourrir, l'allaitement maternel étant à la demande, le bébé seul se manifeste et gère tout seul sa quantité de lait à ingurgiter

 

- les pleurs: cette compétence est primordiale car le bébé exprime à travers les pleurs son mal- être, son inquiétude, sa douleur...l'apprentissage  de la. reconnaissance des pleurs par les parents est fondamentale pour permettre un ajustement dans les réponses à apporter. 

 

 

Le développement cérébral pendant la petite enfance pose les fondements des aptitudes à l'apprentissage et de capacités d'adaptation du bébé pour tout sa vie. 

Très vite, le bébé se développe. Chaque jour, chaque soin, chaque échange avec l'autre est une opportunité à grandir, manipuler, expérimenter de nouvelles textures, de nouvelles postures. Au début involontaires, puis a force de répétitions, le bébé va performer ses gestes. D'abord en développant un contrôle postural du haut du corps vers le bas du corps (tête, cou, nuque, dos et enfin jambes), puis un contrôle volontaire de l'axe vers la périphérie ( tronc, épaules, bras et mains) . Au fur et à mesure, ses sens s'affinent, sa volonté se déploie, son développement psycho-moteur se perfectionne...tout le rôle du parent (et de chaque co éducateur) devient fondamental.

 

L'environnement dans lequel baigne le bébé, les propositions d'éveil, l'aménagement de l'espace, la liberté ou pas d'explorer son environnement, et surtout la qualité des relations qu'entretiennent les adultes avec le bébé seront déterminants. Progressivement au long de ces trois années, le bébé va apprendre a expérimenter, à échouer, à tomber, à se relever,  recommencer encore et encore.... se forgera alors son réservoir de confiance en soi, avec les bonnes expériences. S'il se sent soutenu, et accompagné dans ses réussites comme dans ses échecs, il apprendra vite que finalement dans la vie rien n'est acquis et que toute expérimentation offre la possibilité d'apprendre pour faire encore mieux la prochaine fois.  

Le développement cérébral pendant la petite enfance pose les fondements des aptitudes à l'apprentissage et de capacités d'adaptation du bébé pour toute sa vie. 

Les différents type d'autonomie

l'autonomie motrice: de la motricité fine à la la motricité globale, l'enfant va développer petit à petit sa dextérité. Avec l'expérimentation et la répétition des gestes l'enfant acquiert au fur et à mesure une précision dans le geste. Tout d'abord complètement involontaire, l'enfant passe par différentes phases d'acquisition pour enfin être dans la maîtrise de ces gestes: se retourner, reculer puis aller en avant, faire du 4 pattes, s'assoir seul, se mettre debout, marcher avec appui, marcher sans appui, des étapes autant nécessaires les unes que les autres. Chaque étape se fera au rythme de chaque enfant, mais dans un ordre précis. Donc ce n'est pas la peine de vouloir franchir les étapes! 

 

L'autonomie émotionnelle/ verbale: Dès la naissance de l'enfant, celui ci reconnait la voix de sa mère, voix qu'il a entendu dans le ventre maternel pendant toute la grossesse. Le petit d'homme est un être social: il a besoin de contacts, de sollicitations, et d'encouragements pour synchroniser ses comportements à ceux des adultes qui l'entourent. Plus le bébé est  baigné quotidiennement dans un langage adapté, sécurisant, un langage VRAI disait Françoise Dolto, plus il apprendra, mémorisera, fera des liens avec son environnement, avec les situations qu'il vit; Il imitera l'adulte, et il sera en capacité d'exprimer ses sensations s'il se sent écouté et respecté.

 

L'autonomie au quotidien:  dès tout petit, la communication qui s'instaure avec l'enfant participe ou non à cette autonomie. Osez parler à  son bébé comme si c'était une personne; Osez Employer les bons termes car c'est essentiel pour enrichir son vocabulaire. Osez arrêter de vulgariser les mots: une tototte, un Bibi, un ouaf ouaf ou un miaou-maiou!

A chaque geste effectué, et ce dès la naissance, parlez à votre bébé, expliquez lui ce que vous faites avant de le faire: "je t'enlève tes chaussettes, je te donne ta tétine, je vais chercher ton doudou, etc....

Progressivement, l'enfant va assimiler les mots, les gestes associés, et anticipera vos actions. c'est ainsi qu'à 10mois, quand vous demanderez à votre bébé de vous donner ses chaussettes, il les retirera seul et vous les donnera avec grand plaisir.

De la même façon, permettez à votre enfant de faire les geste quotidiens seuls: tenir sa cuiller, se servir seul, se déshabiller, s'habiller tant que possible, participer pleinement à faire des choix le concernant.

Ne lui donnez pas tout sous prétexte qu'i vous le demande et qu'il est petit: dites lui qu'il peut aller le chercher seul s'il est en mesure de le faire. Pour l'aider dans cette démarche, mettez les choses qu'il a besoin à sa disposition. 

La confiance en votre bébé est fondamentale pour nourrir sa propre confiance en lui- même. 

 

 

Que faire pour accroitre l'autonomie de mon enfant?

Aide moi à faire seul

La sécurité:

Avant tout, l'enfant a besoin de sécurité. L'espace dans lequel il évolue, la manière d'être porté, bercé, posé à un endroit, doit répondre à des normes de sécurité primaires: limiter tout risque de chute du bébé ou d'objets pouvant lui tomber dessus, poser l'enfant à un endroit stable, loin de la présence animaux domestiques et des prises électriques, toujours avec la possibilité d'être vu par l'adulte. Il faut voir une vigilance particulière aux meubles sur lesquels le jeune enfant pourrait se hisser, et ne jamais positionner de meubles bas sous les fenêtres (pour limiter le risque de défenestration). 

Afin de limiter les risques, il sera utile d'utiliser du matériel de sécurité: bloque porte, bloque tiroir, cache prise.

L' adulte sera très prudent à l'utilisation des jeux fonctionnant avec des piles: on ne mesure pas assez la gravité de l'inhalation de pile chez ls tout petit. C'est une urgence absolue.  

 

Des jeux adaptés: 

Tout passe par le jeu.

Le jeune enfant doit avoir son espace, si possible clair et lumineux. L'endroit doit y être accueillant, cocooning. Des jeux seront disposés de façon à répondre à ses besoins : Les jeux sensoriels seront favorisés avec des texture différentes, des sonorités variées. Les jouets seront choisis colorés, et légers pour faciliter la préhension de l'enfant. 

Sur les 3 années de vie, les besoins d'éveil vont énormément évolués et l'observation de l'enfant apportera des informations précieuses pour apporter des réponses adéquates.  

Le bébé fera davantage d'expérience s'il est libre de ses mouvements. C'est pourquoi il est à privilégier de le mettre dès tout petit sur un tapis d'éveil directement au sol avec les jeux disposés tout autour de lui afin de lui donner envie de se mouvoir dans leur direction. La position dans un transat sera à éviter tant que possible, ainsi que l'utilisation des arches de jeux qu'on dispose au dessus de la tête de l'enfant. Dans ce dernier cas, le bébé est complètement passif, n'ayant aucune action directe sur les jouets qui pendent au dessus de sa tête. Il ne mobilisera aucune partie de son corps, à part ses bras, qu'il va très vite arrêter d'utiliser puisqu'il va  comprendre qui'l ne peut pas les attraper.

 

Le rôle de la nature

Le jeune enfant a besoin de la nature, du contact avec la terre, la manipulation du bois, des pierres et des feuilles.. Revenir à l'essentiel, explorer avec ses 5 sens en éveil, être en contact avec ces éléments naturels... c'est l'une des conditions pour faire naitre chez l'enfant une valeur essentielle: le respect; le respect de la nature, le respect de la vie, le respect de cette simple beauté d'une complexité incroyable... faire du tri, du dessin, des mandalas, des constructions, du collage, de la manipulation brute du sable ou de la terre, observer un escargot, un ver de terre ou une coccinelle... autant d'activités que les enfants apprécient particulièrement.

Ici la motricité fine y est invitée tout comme la motricité globale: grimper, jouer à des jeux d'équilibre, se cacher, courir, sauter, jouer au ballon au grand air.... un vrai plaisir partagé pour les grands comme pour les petits.     

 

L'aménagement de l'espace.

Imaginez-vous : vous rentrez dans votre bureau qui est en désordre ; est ce que cela motive à y rester pour travailler? Pour l'enfant c'est pareil. Il a besoin d'un espace clair pour avoir la grande joie d'y mettre le bazard. On peut même créer de petits espaces bien identifiés et séparés pour l'aider à structurer ses jeux. Attention en aucun cas, on demandera ou exigera d'un enfant de moins de 3 ans qu'il range: Au mieux on l'invitera à jouer à "remettre ensemble" les jeux dans leurs boites. Pour l'aider , on pourra coller sur les boites l'image du jeu qui est contenu à l'intérieur. 

Plus l'enfant grandit, plus il a besoin d'espace différents: coin de jeux d'imitation (dinette, coiffeur, marchande, garage, etc...), jeux de construction (plus ou moins élaborés selon son âge), ses jeux de bébé quelque soit son âge (qui pourront  rassurer l'enfant de 3 ans), un coin livres (livres cartonnés, en tissu, des portes revues dans lesquelles on aura confectionné un imagier par exemple, ou un album photo avec des photos de la famille).

Un espace très apprécié par l'enfant de 2-3ans est un coin Tranquille, par exemple une petite tente, dans laquelle il peut se réfugier à l'abris des regards.

Enfin n'oublions pas l'importance d'avoir des jeux adaptés à sa taille, et à son âge: une petite table et une petite chaise sont très intéressantes dès qu'il se met debout. En effet, l'enfant passe son temps à se lever, et à s'assoir. Il a besoin d'avoir un endroit adapté, ce qui pourra accroitre ainsi sa concentration.  Des feuilles et des crayons lui seront proposés pour que le graphisme s'étoffe. 

 

Et les écrans dans tout ça? 

On oubliera les tablettes, téléphones, et tout autre jeu bruyant, qui focalise l'enfant sur une image qui bouge et qui le rend complètement passif. 

Souvenons-nous du slogan: PAS D'ECRAN AVANT 3 ANS. 

Pour rappel, l'utilisation des écrans n'a aucun intérêt chez l'enfant de moins de trois ans. Elle est responsable en autre de retard de langage et de troubles de la relation à l'autre,  de problèmes liés à l'écriture (l'enfant n'ayant pas assez expérimenté sa motricité fine), et de troubles de la concentration.

 

Le soutien inconditionnel de l'adulte 

Cet item aurait très bien pu être le premier de liste. 

Le regard, les gestes doux et enveloppants, le sourire, les mots encourageants vont servir de leitmotiv à votre enfant : lui donner envie de faire est important, mais respecter son choix de ne pas vouloir le faire ici et maintenant l'est tout autant. 

La réaction de l'adulte face à une action d'un enfant de moins de trois ans est peut être encore plus déterminante que l'action en elle même: A travers nos mots, l'enfant se sent encouragé ou se diminué. Soit il se sent conforté dans ce qu'il a entrepris, soit il se sent humilié.

Bien souvent, le parent transmet sa peur, peur légitime que l'enfant se blesse, que l'enfant n'y arrive pas. Alors il va tenter de le protéger, quitte à poser des interdictions, ou alors à faire à sa place. Le message envoyé est clair: Tu n'es pas capable de faire sans moi .

Parfois le parent veut simplement faire plaisir à son enfant, et va mettre l'enfant en situation d'échec: en mettant par exemple un tout petit sur le haut du toboggan alors qu'il est incapable d'y monter tout seul pour l'instant, et il va l'accompagner dans la descente. Certes l'enfant rit, mais surtout il reçoit le message suivant:  Tu n'es pas capable de faire sans moi.

Enfin il y a aussi  des parents qui sur réagissent dès que leur enfant tombe ou pleure parce qu'il s'énerve à ne pas réussir une activité. Là encore, la sur réaction du parent entraîne le même message indirect : Tu n'es pas capable de faire sans moi, mais heureusement je suis là .... Sauf que non, le parent ne sera pas toujours là. 

 

Que voulons nous transmettre à notre enfant? 

Alors il ne s'agit pas de culpabiliser ici le parent qui s'attache à faire de son mieux pour le bien- être de son enfant. Mais arrêtons nous un moment et posons nous la question suivante; 

Que voulons nous transmettre à notre enfant? Que voulons nous qu'il devienne comme adulte: confiant sur de lui, bien dans a peau, un être humain qui sait prendre des décisions pour lui en fonction de ses besoins et ses envies? 

Alors pour cela, voici quelques pistes à explorer:

- Laissons le vivre sa vie d'enfant, du moment que la sécurité physique et émotionnelle soient assurée, et toujours sous notre regard bienveillant. Laissons le tenter de nouvelles expériences en l'accompagnant avec la parole, plutôt que de faire le geste à sa place; Apprenons- lui à tomber, les mains devant pour ne pas trop se blesser.

- Soyons avec lui, vraiment dans la relation:  20 minutes passées pleinement  avec son enfant est plus profitable pour lui que 2  heures à ses côté alors que notre regard est fixé sur notre portable! Ce qui compte c'est la qualité de la relation, et non la quantité. Pendant ce temps d'échanges, l'utilisation de comptines et chansons ou d'histoires sera grandement appréciée par votre petit. C'est un véritable support de la communication, basé sur les mots, la rythmique, le plaisir partagé. Au delà de la simple chanson, c'est parfois toute une culture transmise à l'enfant, une partie de sa propre enfance qu'on partage avec la chair de notre chair. 

- enfin regardez votre enfant comme une personne à part entière, et pas comme un double de vous même: Oui, Il a SES propres capacités, différentes des vôtres et c'est très bien ainsi. Vous apprendre ainsi l'un de l'autre.

Comme le dit si bien Montessori: 

"L'éducation consiste à comprendre l'enfant tel qu'il est, sans lui imposer l'image de ce que nous pensons qu'il devrait être." 

 

Vous avez des questions? N'hésitez pas à me contacter et à venir me voir en atelier bien être: Je vous accompagnerai pour aider votre enfant à gagner en autonomie, tout en lui maintenant  un cadre bienveillant et sécure.

 

 

 

 

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